RÉGION VEDETTE: UNION ÉCONOMIQUE ET MONÉTAIRE OUEST-AFRICAINE (UEMOA)
Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a conclu les discussions annuelles sur les politiques communes des États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (#UEMOA).
Faits marquants : · Bien que la situation reste fragile sur le plan de la sécurité et du point de vue politique dans certains États membres, la #croissance économique a atteint 6,1 % en 2014 grâce à la poursuite d’une croissance vigoureuse en Côte d’Ivoire et à une campagne agricole favorable dans de nombreux pays. · L’augmentation des investissements publics d’infrastructure a aussi stimulé l’activité économique. · Les effets de l’épidémie d’Ébola sur la croissance économique, bien que prononcés dans 3 pays, ont été faibles à l’échelle de l’UEMOA. · L’inflation des prix à la consommation et l’inflation sous-jacente ont été proches de zéro en 2014. · À moyen terme, la croissance économique devrait se maintenir au-dessus de 6 %, grâce au dynamisme persistant de l’investissement des secteurs public et privé, et bénéficier de l’affaiblissement de l’euro (€), auquel le franc CFA est rattaché, ainsi que de la baisse des cours internationaux du pétrole. · Le déficit budgétaire global (dons compris) s’est établi à 4,6 % du PIB en 2014, contre 3,1 % en 2013, sous l’effet de l’augmentation des investissements publics réalisés pour remédier au manque d’infrastructures dans certains pays. · Les recettes fiscales étant restées autour de 16 % du PIB, les pays se sont de plus en plus tournés vers le marché régional pour se financer. · Dans le même temps, la dette publique totale a légèrement diminué et s’est établie à 38,1 % du PIB. · Les tensions budgétaires ont persisté, mais le déficit extérieur courant (dons compris) est descendu à 7,3 % du PIB en 2014 sous l’effet surtout de la baisse des cours internationaux du pétrole. · Ainsi, les réserves internationales de la Banque Centrale des États de l’#Afrique de l’Ouest (BCEAO) ont légèrement progressé en 2014, jusqu’à couvrir 4,6 mois d’importations après avoir diminué pendant trois années consécutives; · Cette augmentation a été à peu près contrebalancée par la diminution des avoirs extérieurs nets des banques commerciales; · Le crédit à l’économie a continué de croître à un rythme soutenu (14 % en 2014) et le crédit à l’État à un rythme encore plus rapide (24 %). · Fin juin 2014, le ratio de solvabilité des banques était supérieur en moyenne (9,3 %) au minimum requis (8 %), mais il y était inférieur dans la moitié des pays; · Les créances improductives ont atteint 15,7 % du total des prêts. · Les administrateurs du FMI insistent sur l’importance de poursuivre les réformes structurelles pour rehausser la croissance économique, faire en sorte qu’elle profite à un plus grand nombre et rendre la région plus résiliente face aux chocs. · Ils appuient le programme d’action prévu par les autorités pour faire avancer l’intégration régionale, notamment en améliorant les infrastructures régionales et en assurant un approvisionnement en énergie plus fiable et meilleur marché, et pour améliorer l’accès aux services financiers, mettre en valeur le capital humain et renforcer la #gouvernance.
Principaux indicateurs économiques et financiers, UEMOA – FMI (mars 2015) (Variation en pourcentage et en % du PIB)
P : Prévision. (1) pourcentage du PIB. Sources : Fonds monétaire international et Eurostat.
http://www.imf.org/external/french/np/sec/pr/2015/pr15139f.htm |
27 mars 2015