AFRIQUE SUBSAHARIENNE : LES TRANSFERTS DE FONDS FORMELS DES MIGRANTS EN FORTE CROISSANCE EN 2017

source : afriqueimmigration.com

Selon une récente note de la Banque mondiale sur les migrations et le développement, les transferts de fonds des travailleurs migrants vers l’ subsaharienne se sont accélérés, à 11,4 %, en raison d’une bonne conjoncture économique dans les pays avancés et de l’augmentation des cours du pétrole. Ils se sont établis à 38 milliards de dollars, comparativement à 65 milliards sur l’ensemble du africain. À l’échelle mondiale,  les envois de fonds  ont atteint 613 milliards de dollars en 2017.

Rappelons que les transferts de fonds des travailleurs migrants constituent une source de plus en plus croissante de capitaux et de devises étrangères pour les pays africains. Ils contribuent à atténuer le niveau et la gravité de la pauvreté et favorisent une plus grande accumulation du capital humain. Ils permettent d’avoir accès à l’éducation et aux services de santé, aux technologies de l’information et de la communication ainsi qu’aux services financiers. De plus, ils soutiennent la consommation des ménages et les investissements de petites entreprises. En 2017, Ils représentaient plus du double de l’aide publique au développement sur le continent africain (29 milliards de dollars).

Pour l’année 2018, les transferts de fonds vers les pays de l’Afrique subsaharienne devraient progresser de 7,0 % et s’établir à 41 milliards de dollars. Dans le monde, ils atteindront 642 milliards, soit une hausse de 4,6 %.

Le Nigéria, principal destinataire de la région africaine

Les principaux destinataires des transferts de fonds des migrants vers la région africaine en 2017 étaient le Nigéria (22 G$), l’Égypte ( 20 G$) et le (7,5 G$).

Mesurés en pourcentage du PIB, les transferts de fonds constituent une part importante de l’économie de plusieurs pays africains, notamment le Libéria (27,1 %), les (21 %), la (20,8 %), le (15,2 %), le Sénégal (13,9) et le    (12,8 %).

Les coûts de transferts sont  plus élevés en Afrique subsaharienne

Selon la Banque mondiale, l’Afrique subsaharienne reste la région vers laquelle les coûts de transferts sont les plus élevés. Ils atteignent 9,4 %, comparativement à une moyenne mondiale de 7,1 % et à la cible de 3 % fixée dans les Objectifs de développement durable. Une réduction de coûts des transferts de fonds  permettrait aux familles bénéficiaires de recevoir plus d’argent.