AFRIQUE SUBSAHARIENNE : HAUSSE DU NOMBRE DE PERSONNES VIVANT EN EXTRÊME PAUVRETÉ ALORS QUE CE NOMBRE BAISSE AILLEURS
Selon une publication de la Banque mondiale, 41 % de la population en #Afrique Subsaharienne vit en dessous du seuil international de pauvreté, soit 1,90 dollar par personne et par jour. En Afrique subsaharienne, le nombre de personnes en extrême pauvreté est passé de 278 millions en 1990 à 437 millions en 2018.
Le #Nigeria, l’Éthiopie et la #République démocratique du #Congo sont les pays qui comptent le plus grand nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté en Afrique.
La montée de l’extrême pauvreté en Afrique subsaharienne est associée à la démographie, à l’instabilité liée à la fragilité institutionnelle et aux conflits internes, à la corruption et à des catastrophes environnementales.
Une #croissance économique non inclusive
Dans certains pays d’Afrique subsaharienne, la croissance économique des dernières décennies était dominée par les secteurs des ressources qui ne créent pas d’emploi pour la population.
Des perspectives alarmantes : 90 % des pauvres en 2030
Les prévisions pour 2030 indiquent que, si la tendance se maintient, neuf personnes vivant dans l’extrême pauvreté sur dix vivront en Afrique subsaharienne.
Des solutions innovatrices
Selon la Banque mondiale, pour mettre fin à la pauvreté d’ici à 2030, il faut plus d’investissement dans la formation du capital humain pour promouvoir la croissance inclusive.
Toutefois, les méthodes conventionnelles qui ont été utilisées jusqu’ici ont atteint leurs limites. Dans ce contexte, de nouvelles approches s’adressant directement aux populations touchées, comme celle du revenu minimum garanti permettraient à ces personnes de faire des choix pour sortir leurs familles de la pauvreté.