AFRIQUE : LE FINANCEMENT POUR LA CLIMAT FOURNI ET MOBILISÉ PAR LES PAYS AVANCÉS EN HAUSSE MAIS ENCORE INSUFFISANT
L’organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié de nouvelles statistiques montrant que le volume de financement climatique dans les pays en développement fourni et mobilisé par les pays développés a atteint 71,2 milliards en 2017, comparativement à 52,2 milliards en 2013, soit une progression de plus de 36 %.
Le financement climatique public (bilatéral, multilatéral et les crédits à l’exportation liés au climat) est passé de 39,5 milliards en 2013 à 56,7 milliards, en hausse de de 44 %.
Quant au financement climatique privé, aux pays en développement, mobilisé par les pays avancés, il est passé de 12,8 milliards en 2013 à 14,5 milliards en 2017.
Encouragé par l’évolution du financement climatique, l’OCDE estime que l’atteinte de l’objectif de 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 est encore possible.
Les prêts dominent dans le financement public
Les dons représentent plus du tiers du financement public bilatéral et moins de 10 % du financement climatique multilatéral. Quant aux prêts, ils représentent 60 % du financement bilatéral et 90 % du financement multilatéral.
L’#Afrique et l’Asie reçoivent des financements publics importants et en hausse
Trois régions (Asie, Afrique et Amérique latine) totalisent plus de 80 % du financement public bilatéral et multilatéral. Ce sont les financements publics en Afrique qui ont augmenté le plus entre 2013 et 2017 (118 %), passant de 7,3 milliards à 15,9 milliards.
L’Afrique bénéficie de près du tiers du financement public bilatéral et multilatéral
L’Afrique a bénéficié de 29 % du financement public bilatéral en 2017, comparativement à une proportion de 18 % en 2013. L’Asie est arrivée en tête avec 36 % du financement public bilatéral et 35 % du financement multilatéral.
L’Afrique en retard au chapitre du financement climatique privé
Concernant le financement privé mobilisé par les pays avancés, la part consacrée à l’Afrique est relativement faible (15 %), comparativement à 29 % pour l’Asie et 22 % pour l’Amérique latine et le Moyen Orient.