AFRIQUE SUBSAHARIENNE: LA PLUS FORTE CONTRACTION ÉCONOMIQUE DEPUIS LES ANNÉES 70 EN RAISON DE LA COVID-19
Dans ses Perspectives économiques régionales de juin 2020, le Fonds monétaire international prévoit une contraction économique de 3,2 % en 2020 pour l’Afrique subsaharienne, après une croissance du PIB réel de 3,1 % en 2019.
Le niveau de vie de la population (PIB par habitant) devrait connaître une baisse plus marquée de 5,4 %, avec un retour au niveau de 2010 et des millions de personnes risquent de retomber dans l’extrême pauvreté.
Au 1er juillet 2020, on dénombre 308 880 cas de contaminations à la COVID-19 dont 6000 décès en Afrique subsaharienne.
Au-delà du bilan sanitaire, la pandémie a causé une crise économique majeure dans la région. L’Afrique subsaharienne fait face aux effets économiques de la pandémie chez ses principaux partenaires commerciaux, à la perturbation des voyages internationaux et des chaînes d’approvisionnement, et à l’effondrement des prix du pétrole et des métaux industriels. Ces chocs négatifs ont exacerbé l’aversion des investisseurs pour le risque et entraîné des sorties de capitaux sans précédent.
Les pays riches en ressources et en tourisme seront les plus touchés
Le choc sera plus important chez les économies moins diversifiées sous l’effet de la baisse des cours des produits de base (Congo, Guinée équatoriale, Afrique du Sud). Par ailleurs les pays qui dépendent du tourisme comme les Seychelles, Maurice, Zimbabwe, Botswana, Namibie et Sao-Tomé-Et-Principe devraient connaître une forte contraction en raison de nombreuses restrictions des déplacements des voyageurs.
Les sous régions seront affectées différemment par la COVID-19