Guinée-Bissau

• La Guinée Bissau, économie essentiellement agricole, présente l’un des plus bas indicateurs de développement humain.
• L’activité économique en 2012 s’est contractée avec une #croissance négative de -1,5 % en raison de la chute de la production et de la valeur des exportations de la noix de cajou dans un contexte politique particulier qui a suivi le coût d’État en avril 2012 et la suspension de l’aide étrangère.
• L’inflation a reculé à 2,1 % contre 5,1 % en 2011 en raison de l’amélioration de la reprise de l’activité économique et de l’amélioration de l’approvisionnement du marché interne.
• Le solde extérieur s’est dégradé en 2012 pour atteindre -12,6 % du PIB contre -10,5 % en 2011 en raison principalement des importations.
• Le déficit budgétaire s’est creusé en 2012 pour atteindre -9,7 % du PIB après un léger excédent de 1 % en 2011 du fait du niveau élevé des investissements publics.
• La dette publique en pourcentage du PIB était à 7,8 % en 2012 contre 9,0 % en 2011, niveau soutenable en raison de la découverte des gisements de pétrole.
• Les perspectives économiques pour 2013 sont moins favorables avec une récession de -1,5 % en 2013 de la baisse de la production pétrolière.
  • L’inflation devrait rester modérée autour de 5 % en 2013.
  • Le déficit extérieur devrait se creuser à -15,1 % du PIB.
  • Le déficit budgétaire devrait s’améliorer en 2013 à -4,7 % du PIB, ce qui suppose que les autorités vont réussir à maîtriser les dépenses publiques d’investissement.

Risques

• L’économie de la Guinée Équatoriale est très dépendante de l’exploitation des hydrocarbures.
  • La baisse des prix mondiaux du pétrole et du gaz ainsi que la baisse de la production de ces matières premières constituent le principal risque de la croissance.

Indicateurs économiques (niveau , variation et en pourcentage du PIB)