Djibouti
Djibouti
L’économie djiboutienne repose sur deux principaux moteurs à savoir les activités portuaires et les flux d’investissements directs étrangers.
- La croissance économique a accéléré en 2012 à 4,8 % contre 4,5 % en 2011 tirée par d’importants investissements directs étrangers qui ont alimenté l’activité portuaire, le commerce de transit avec l’Éthiopie et des activités de transbordement.
- L’inflation a reculé à 3,7 % en 2012 contre 5,1 % en 2011 du fait de la stabilisation des cours des denrées alimentaires et de la baisse des tarifs de l’électricité pour les ménages à faible consommation.
- Le déficit extérieur s’est amélioré en 2012 pour atteindre -12,3 % du PIB contre -14,1 % en 2011 en raison de la baisse d’importations du diesel pour la production électrique.
- Le déficit budgétaire s’est détérioré en 2012 pour atteindre -2,7 % du PIB contre -0,7 % en 2011 à la suite de l’augmentation des dépenses.
- La dette publique en pourcentage du PIB a reculé à 42,9 % en 2012 contre 45 % en 2011.
- Le Fonds monétaire international considère que cette présente un risque élevé.
- Les perspectives économiques pour 2013 restent favorables avec une accélération de la croissance économique à 5,0 % en raison de la poursuite du dynamisme de l’activité régionale et des investissements directs étrangers.
- L’inflation devrait poursuivre son recul à 2,7 % à la suite de la modération des prix des produits alimentaires et pétroliers importés.
- Le déficit extérieur devrait se creuser davantage en raison de la hausse des importations de biens d’équipement nécessaires à la construction de nouvelles infrastructures.
- Le déficit budgétaire devrait poursuivre sa progression en 2013 à -3,1 % du PIB en raison des projets d’investissement et de subventions au carburant.
Risques
- L’économie djiboutienne reste tributaire de la conjoncture économique des pays voisins et des investissements directs étrangers.
- Le niveau d’endettement ainsi qu’une détérioration de la conjoncture économique dans les pays voisins constituent le principal risque de la croissance économique.