Cap-Vert

• Le Cap-Vert, petit pays de 500 mille habitants et classé à revenu intermédiaire, est souvent cité en exemple pour la stabilité de sa démocratie.
  • L’archipel qui ne dispose pas de ressources naturelles est largement dépendant de l’extérieur pour son approvisionnement et ses ressources financières, le tourisme est son principal moteur économique.
• La #croissance économique a ralenti en 2012 à 2,5 % contre 4,0 % en 2011 sous l’effet de la persistance de la morosité économique en Europe, principal partenaire.
• L’inflation a reculé à 2,5 % contre 4,5 % en 2011 en raison du recul des prix des produits alimentaires et pétroliers importés.
• Le déficit extérieur s’est amélioré en 2012 pour atteindre -11,5 % du PIB contre -16,3 % en 2011 à la suite de la hausse du tourisme et des transferts de la diaspora.
• Le déficit budgétaire s’est creusé en 2012 pour atteindre -11,6 % du PIB contre -10,6 % en 2011 du fait du recul des recettes.
• L’endettement public est en hausse continue, passant de 77,8 % du PIB à 85,9 % en 2012.
  • ce niveau d’endettement a conduit à la baisse de la note de crédit du Cap-Vert de B+ à BB- par l’agence de notation Fitch.
• Les perspectives économiques pour 2013 sont défavorables avec un ralentissement de la croissance économique à 1,5 % pénalisé par la poursuite de la morosité économique en Europe.
  • L’inflation devrait se stabiliser autour de 3,0 % en raison de la stabilité des prix alimentaires et énergétiques.
  • Le déficit extérieur devrait s’améliorer, la hausse des importations pour les infrastructures serait compensée par la hausse du tourisme et des transferts.
  • Le déficit budgétaire devrait se redresser légèrement en raison de la discipline budgétaire.

Risques

• L’économie du Cap-Vert est très dépendante de l’extérieur.
  • La persistance de la récession dans la zone euro ainsi que l’endettement constituent le principal risque de la croissance économique.

Indicateurs économiques (PIB réel, variation en pourcentage)