Perspectives économiques

Algerie     Algérie

•         L’Algérie, économie dépendante des hydrocarbures qui représentent 37 % du PIB, 97 % des exportations et plus de 60 % des recettes fiscales, dispose de réserves de change importants de plus de 180 milliards de dollars, soit l’équivalent de 3 années d’importations. 

•         Cette solidité financière explique son implication à l’emprunt lancé par le FMI en 2012 à hauteurs de 5 milliards de dollars et sous forme d’achat de titre libellés en droits de tirage spéciaux.

 

•          La économique en 2012 a connu une accélération à 3,3 % contre 2,8 % en 2011 stimulée par le secteur des hydrocarbures et les dépenses publiques.

 

•         L’inflation moyenne a accéléré fortement en 2012 à 8,9 % contre 4,5 % en 2011 sous l’effet des hausses de salaires et de l’augmentation des prix des produits alimentaires.

 

•         Le solde extérieur s’est détérioré en 2012 mais la situation reste confortable avec un excédent qui s’élève à 5,9 % du PIB contre 8,9 % en 2011 en raison de l’élargissement du déficit commercial lié au recul des exportations des hydrocarbures.

 

•         Le déficit budgétaire s’est détérioré en 2012 passant de -1,2 % du PIB en 2011 à -5,1 % en raison d’une forte augmentation des dépenses de fonctionnement pour répondre aux revendications sociales en matières de pouvoir d’achat, d’emplois et de logements.

 

•         Les perspectives économiques pour 2013 restent favorables avec une croissance économique en légère baisse à 2,7 %.

—    L’inflation devrait fléchir à 5,0 %, les effets de la stimulation de la demande commençant à s’estomper.

—    Le solde extérieur devrait poursuivre sa dégradation en 2013 résultant de la baisse des recettes d’exportations alors que les importations augmentent.

—    Le déficit budgétaire devrait s’améliorer à – 2,1 % du PIB en raison de la stabilisation des dépenses et de la hausse des recettes.

Risques

•         L’économie algérienne est très dépendante des hydrocarbures et de l’Europe pour son commerce extérieur.

—    Le ralentissement économique en Europe et la baisse prolongée des cours du pétrole constituent le principal risque de la croissance économique algérienne.

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Indicateurs économiques

(niveau, variation et en pourcentage du PIB)

Unités 2010 2011 2012 2013P
PIB nominal Mds USD 161,7 198,8 204,3 209,4
PIB réel % croissance 3,6 2,8 3,3 2,7
Épargne % du PIB 49,2 46,1 47,9 45,2
Investissement % du PIB 41,6 37,1 42,1 43,3
Exportations (B+S) % du PIB 38,4 38,7 37,2 33,3
Importations (B+S) % du PIB 31,4 28,7 27,7 28,7
Solde extérieur % du PIB 7,5 9,9 5,9 0,4
Dette extérieure % du PIB 3,5 2,2 1,9 1,5
Recettes publiques % du PIB 36,5 39,9 39,5 37,6
Dépenses publiques % du PIB 36,9 40,4 44,6 39,4
Solde (aide exclue) % du PIB -1,8 -1,2 -4,1 -1,8
Dette publique % du PIB 12,1 11,1 10,5 10,8
IPC (fin de période) % croissance 2,7 5,2 9,0 8,2
IPC (moyen annuel) % croissance 3,9 4,5 8,9 3,3
Population M habitants 35,3 35,9 36,7 37,5
PIB par habitant $ US 4 496,7 5 413,5 5 582,8 5 668,4
PIB par habitant $ US PPA 6 889,9 7 061,8 7 267,9 7 480,4

Source : Fonds monétaire international.

 

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